25 février 2016

Vivre avec le STRESS au quotidien... ou l'art d'apprivoiser un mammouth!

Source: Wikipédia
 

«Tu es chanceuse, toi, tu n'es jamais stressée». Ah oui? Eh bien, même si je me considère comme une personne calme, je ne suis pas d'accord avec cette affirmation. Pourquoi?

1. Parce que je serais probablement morte à l'heure actuelle.
2. Parce que les apparences sont souvent trompeuses.
3. Parce que vous voyez mon poing? Là se cache mon secret!

 1. Le stress d'un point de vue physiologique

Considéré comme une grosse bête noire, le stress est pourtant essentiel à la vie. En effet, puisqu'il agit comme un système d'alarme qui prévient notre organisme en cas de danger.

Ainsi, grâce au système nerveux sympathique qui déclenche la production des hormones du stress (adrénaline et cortisol), on peut s'activer et se préparer au combat ou à la fuite si nous devons agir rapidement. C'est pourquoi le rythme cardiaque s'accélère, la pression artérielle augmente, la respiration s'accentue, les muscles se tendent, etc.

Par la suite, le système nerveux parasympathique entre en jeu pour réguler le tout et empêcher le système sympathique de s’emballer en rétablissant le corps à son état normal.  Alors, le rythme cardiaque ralentit, la pression artérielle diminue, la respiration ralentit, les muscles se détendent, etc.

Donc, puisque notre système d’alarme corporel peut nous sauver la vie, il n'est pas question de l'enrayer de notre quotidien. Par contre, il faut savoir que notre cerveau ne distingue pas une menace réelle d'une menace qui provient de notre interprétation...

Dans ce cas, notre corps ne sait pas où donner de la tête (!) et déclenche la réaction automatique au stress. Plusieurs fois par jour. Trop souvent. Trop intensément. Trop longtemps. Et survient la détresse.

2. Le stress, vu comme un mammouth

Au temps des mammouths, les humains étaient des petites bêtes poilues qui essayaient de survivre. On peut facilement comprendre l'importance d'avoir un bon système d'alarme interne quand on risque de se retrouver devant un mammouth, n'est-ce pas?

Cependant, de nos jours, les mammouths n'existent plus et il est plutôt rare que les humains soient confrontés à des dangers réels et constants. Alors, comment se fait-il que le stress soit si présent dans nos vies?

C'est parce que, selon notre manière de percevoir et d'interpréter les différents événements qui se présentent à nous, notre corps va déclencher une réaction normale ou une réaction excessive en réponse au stress.

Ainsi, il y a plusieurs situations qui peuvent se transformer en mammouths dans notre quotidien. À titre d'exemples: annonce d'une maladie, perte d'emploi, séparation, départ d'un enfant, problèmes financiers, être en retard à un rendez-vous, jugement des autres, etc.

Bref, il n'y a personne qui va interpréter une situation de la même façon car le stress est un phénomène individuel et personnel. Ce, même si on reconnaît des caractéristiques, dites universelles, qui provoquent systématiquement une réponse au stress sur chacun de nous. Soit la diminution ou la perte de Contrôle, l'Imprévisibilité, la Nouveauté et/ou la menace de l'Égo. 

Pour s'en rappeler et porter attention à ce qui nous stresse, il suffit de retenir l'acronyme CINÉ et de prendre conscience des nombreux scénarios qui sont «à l'affiche» dans nos têtes... Ce qui devrait nous donner de bonnes pistes pour chasser le mammouth!

3. Le stress, vu par mon poing!

N'ayez pas peur, je ne vais pas vous frapper. Je veux simplement vous partager un truc qui m'aide à ne pas être trop stressée. Puisque je gesticule beaucoup quand je me parle (oui, oui, je me parle!), j'ai remarqué que mon poing est très présent quand il s'agit de passer à l'action. Comme un réflexe, ma main se contracte et mon poing apparaît. Prête à l'attaque! En réalité, mon poing agit surtout comme un aide-mémoire afin que je m'arrête et me questionne: suis-je vraiment devant un mammouth en ce moment? Généralement, la réponse est non. D'ailleurs, si je suis en mesure de réfléchir, il est fort probable que je ne sois pas en situation de danger réel dans l'instant présent.


Par contre, la situation devant laquelle je suis confrontée est bien réelle (ou presque, même si elle n'existe que dans ma tête) et je dois tout de même faire quelque chose pour éviter que mon système d'alarme corporel se déclenche inutilement. 

Ce que je fais? Je ne le savais pas avant d'analyser mon cas de «personne supposément jamais stressée». Mais après quelques jours d'auto-observation, j'ai vite découvert mon secret: je prends mon STRESS en main!


Comment? D'abord par un Sourire (même si ça ne me tente pas, même s'il est faux, même si c'est difficile, le sourire envoi un signal de bonne humeur au cerveau). Ensuite, vient un Toucher (pour ma part, je porte souvent la main à mon cœur, comme pour rétablir le contact avec moi-même ou pour me rassurer). Suivi d'une Respiration abdominale (le ventre se gonfle naturellement quand on inspire) et d'une Expiration (à respirer trop souvent au niveau de la poitrine, on oublie que la respiration se fait en deux temps: inspirer - expirer).  En dernier lieu, je prends le temps de Supprimer ce qui n'est pas sain pour moi (scénarios de catastrophe, frustrations, pensées inutiles, etc.) et ce, sans toutefois oublier de Sauvegarder ce qui est pertinent et fait du sens pour moi dans la situation.

Et je recommence...
Plusieurs fois par jour...
Est-ce que c'est bénéfique? Oui
Est-ce que c'est magique? Non
Allez-vous l'expérimenter? Peut-être...

En terminant, voici mon dernier conseil, et non le moindre, pour vivre avec le STRESS au quotidien: il faut se connaître! Si je sais ce qui me stresse, je peux agir et retrouver un peu de contrôle. Si je sais ce qui me fait du bien, je peux agir et retrouver un peu de calme. Si je sais être moi-même, je peux agir sans avoir peur du regard des autres... Vous comprenez le principe?

Maintenant, il est temps de faire face à nos mammouths contemporains. Prêts, pas prêts, ils arrivent!

 

 


19 février 2016

Une pause de moi

«Jusqu'à dimanche, j'prends mes vacances de moé
J'saute dans mon char pis j'men vais m'écraser
N'importe où, où il fait chaud
Où j'ai pas besoin de mon cerveau
Que j'me débranche, que j'me défile
Où y a personne d'autre que moi...»

Cette chanson de Boom Desjardins tourne en boucle dans ma tête depuis ce matin. Sauf que je n'ai pas besoin de sauter dans mon char pour aller m'écraser quelque part. Je n'ai qu'à sortir dehors pour aller m'écraser dans notre cabane. Même pas besoin d'avoir chaud, au contraire, je dois refroidir mon cerveau en ébullition. Que j'me débranche au travers des branches. Que j'me défile sans faire la file. Où il n'y a personne d'autre que moi...

 
Depuis quand suis-je disparue de moi? Je ne sais pas trop. Un jour ou deux, tout au plus. Personne n'a remarqué mon absence, même pas moi! Mais au fond, c'est fou comme je me manque! J'ai tellement besoin de moi...

Heureusement, je n'étais pas partie trop loin et j'en suis revenue indemne. Assise toute seule dans ma cabane, je respire et ça m'inspire. Ma tête n'a plus un mot à dire et je me sens libre comme l'air. Ça y est, je suis prête à partir... et revenir chez-moi!

5 février 2016

Mon vide-poche... de tête!


Aujourd'hui, ma tête est remplie d'une foule de choses à faire, à ne pas oublier (zut mon lavage!), à organiser, à décider, à classer, à penser, à... Bref, vous avez compris ce que je veux dire.  Le hic, c'est que je n'aime pas avoir la tête pleine de cette façon. Ça fait pousser des poches sous mes yeux!

Comme je m'attarde à ce qui vient de me passer par la tête, un éclair de génie me vient à l'idée (bon, j'exagère un peu mais ça m'amuse): je viens d'inventer le vide-tête!  Qui d'entre nous n'a pas de vide-poche? Vous savez, ce récipient d'allure plate, servant à recevoir divers petits objets tels que clés, menue monnaie, tickets de métro, etc. qu'on ne sait où ranger et qui jusque-là encombrent les poches? Eh bien, ça m'en prend un pour désencombrer ma tête!

Me voilà repartie sur les chapeaux de roues (une drôle d'expression, n'est-ce pas?) pour tenter de trouver ce qui pourrait bien me servir de vide-tête. Parce qu'en réalité, ce que j'ai appris via le site Wikipedia,  c'est que le vide-poche est en soi une fonction. En effet, n'importe quel objet peut servir de vide-poche sans en être un à l'origine et servir à autre chose.

Mon agenda? Un calepin? Un bout de papier? Oui, ça marche. Un peu. Mais je veux vider ma tête plus vite que ça... Pause... Silence... J'ai trouvé! Tapis roulant, me voilà!