18 août 2016

Peur, pas peur, j'y vais!

Parfois, il m'arrive d'avoir peur. Comme tout le monde, je sais. Mais je ne connais pas tout le monde et solitude prend toute la place dans ces moments-là. Parce qu'il n'y a qu'elle qui puisse m'amener là où tout le monde rêve, je sais. Mais je ne rêve pas et la vie continue...

Justement, quand fiston a lu le message que je m'apprêtais à publier sur Facebook ce jour là, il m'a dit que lui aussi avait plein de belles pensées dans sa tête et il souhaitait que je partage celle-ci: «Même si la peur nous effroi, elle ne retiendra jamais notre cœur».

La bouche pendante et les yeux en forme de stupéfaction, je n'en croyais pas mes oreilles! Comment a-t-il su? Pourtant, ce qu'il venait de lire était plutôt complexe pour un petit garçon de 10 ans. Constatez par vous-même: «Parfois,  je dois prendre congé de Moi pour que Ça prenne place... Par contre,  je dois prendre Surmoi et l'envoyer promener!»

- Maman? M'a-t-il demandé un peu inquiet. Elle est belle ma phrase?

- Oui, bien sûr! Je... Tu... Oui... On va la partager...  Dès que je trouve une photo... Parce que j'aime accompagner les beaux messages avec des belles photos...

Satisfait et tout sourire, il est sorti de mon bureau comme il y était entré. Sans plus, ni moins. À la différence que j'étais maintenant bel et bien éveillée. Déterminée à réussir, à agir quand c'est le temps et à faire confiance.

La photo s'est présentée à moi le jour suivant grâce à mon amoureux. Minuscule, se laissant porter sur une feuille dans l'immensité qu'est notre piscine pour elle, Coccinelle était là pour venir appuyer les propos de fiston.

À mes yeux, c'est merveilleux.

Aux yeux de tout le monde, c'est comme on veut...

Crédit photo: Christian Grondin

5 août 2016

Liberté d'Être

Connaissez-vous Jonathan Livingston le goéland? Moi, je l'ai rencontré grâce à Richard Bach, un auteur pour qui j'ai beaucoup d'estime. Depuis que j'ai lu ce livre, il y a plusieurs années, j'ai aussi beaucoup d'estime pour les goélands.

Bin voyons! Ce n'est qu'une histoire, vous me direz. Peut-être pour certains. Pour ma part, le message a résonné fort et il s'est introduit au cœur de ma vie: «exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être».

Parfois, j'oublie d'être ce que je veux être. J'oublie que je suis libre. Dans ces moment là, j'ai peur, je suis triste, je ne sais plus d'où je viens ni où je vais...


Heureusement, ça ne dure jamais longtemps. Surtout l'été, il y a des goélands partout pour me ramener à l'ordre! C'est drôle, cette expression.  Me ramener à l'ordre dans ma liberté d'être celle que je suis...


Bref, à voir le nombre de goélands qui s'étaient rassemblés pour me faire comprendre le message ce matin (j'aime bien me dire qu'ils étaient là pour moi!), je crois qu'il est grand temps de prendre mon envol. 

Prête, pas prête, j'y suis!