30 novembre 2016

Résilience

Il y a quelques années, fiston et son papa m'ont donné un hibiscus pour la fête des mères. Non seulement j'étais contente parce que j'adore ces fleurs, j'étais surtout émue de porter le titre de mère.

Il m'en aura fallu de la patience, des pleurs et des déceptions avant que la Vie m'offre ce rôle que je voulais tant.

Maman? Oui, mon cœur, maman...

Un mot, un statut, un honneur que toute femme ne peut porter. Soit par choix, soit par destin.

Et c'est là qu'en regardant les quelques branches coupées de mon hibiscus (il ne rentrait plus dans la maison et je n'arrivais pas à me départir de ces petits bouts de vie), que j'ai réalisé la force de la nature.

Ou plutôt, la force de ma nature. Parce que de la persévérance, j'en ai. À la limite, c'est de l'entêtement. Pour plusieurs, ça ne donne rien de s'acharner. Pour moi, ça me donne la force d'Être moi.

Merci, chère plante, pour cette démonstration de résilience. J'avais encore besoin de le voir pour le croire... 

10 octobre 2016

Pourquoi rendre grâce quand ça ne va pas?

Selon Wikipedia, l'Action de grâce est une fête canadienne ayant lieu le deuxième lundi d'octobre pour célébrer les récoltes et rendre grâce des bonheurs reçus pendant l'année.

Que faire alors, pendant cette journée, si on n'a rien à récolter et qu'on veut se débarrasser des malheurs reçus pendant l'année? On se soûle pour oublier? On mange pour combler le vide? On court pour fuir notre réalité?

Toutes ces réponses, et bien d'autres, sont des options. Valables ou non, je ne suis personne pour juger qui que ce soit ayant fait un choix parmi celles-ci.

Par contre, je suis une personne qui souhaite faire une différence en cette journée où l'abondance est à l'honneur.

Donc, pourquoi rendre grâce quand ça ne va pas? Parce que la gratitude agit en notre Être comme le sang en notre corps. Et tant que la vie circule dans nos veines, aussi bien dire merci. Tout simplement.

4 septembre 2016

Ma devise santé


Le jour où j'ai décidé d'intégrer cette nouvelle devise dans ma vie, mon quotidien s'est transformé. Toutes mes actions, aussi petites soient-elles, sont devenues des alliées pour optimiser ma santé.

Pour vous mettre en contexte, mon médecin venait de m'annoncer que je devais diminuer mon poids de 10 à 20% si je voulais retrouver la santé. Je savais que mon corps avait quelques livres en trop (mon souffle court et mon reflet dans le miroir me l'avaient déjà dit) mais tant que ça? «Oui, les tests sanguins nous informent que vous faites du prédiabète» fût la réponse de mon médecin. Et vlan!

Le signal d'alarme venait de se faire entendre plus fort. Surtout que, combiné à une glycémie plus élevée que la normale, le surplus de poids fait partie des facteurs de risque pour développer le diabète de type 2 à court terme.

Il ne m'en fallait pas plus pour me brasser la cage, comme on dit. De retour chez-moi, j'ai renoué avec mon vélo stationnaire et mon tapis roulant. On s'est côtoyé plusieurs fois par semaine durant les mois suivants. Avec beaucoup de sueur, j'ai réussi à diminuer mon poids de 16%. Ce qui était très bien, non?

Eh bien non! Pas assez pour mon petit côté perfectionniste. Parce qu'il restait encore un 4% rebelle qui m'empêchait d'atteindre mon idéal. Malgré mon niveau d'activité physique plus élevé et une alimentation plus équilibrée, je n'y arrivais pas.

C'est alors que m'est venue cette pensée: «Tout ce que je fais en plus est un moins et tout ce que je prends en moins est un plus». Une révélation! Je me suis mise à voir des occasions de faire une différence partout! Stationner ma voiture plus loin? Des pas de plus pour quelques calories en moins. Laisser une bouchée dans mon assiette? Ce que je mange en moins devient un plus pour ma santé.

«Tout ce que je fais en plus est un moins et tout ce que je prends en moins est un plus». Une pensée salvatrice. Une devise qui vaut de l'or! D'ailleurs, elle s'applique à merveille au niveau de ma santé financière aussi. Un appel pour faire mon suivi client? Une affaire de moins à penser qui peut même se transformer en rendez-vous payant. Ce revenu «inattendu» devient un plus qui fait diminuer mon stress... Vous comprenez le principe?

Maintenant, il ne suffit pas de le comprendre. Il est temps de le mettre en pratique! Car si je me fie à l'Organisation mondiale de la Santé (elle définit la santé par un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité), il y a de quoi s'occuper toute notre vie!

Amusez-vous, explorez les possibilités infinies et n'hésitez pas à propager la bonne nouvelle pour que votre santé soit contagieuse!

P.S. J'ai fait échec au 4% depuis ce temps! ☺

2 septembre 2016

Leçon de Vie

L'autre jour, j'ai demandé à fiston de faire du ménage dans sa chambre. Ça ne lui tentait pas et il a bougonné un peu mais puisque je lui offrais un coup de main s'il commençait tout de suite, il a sauté sur l'occasion.

Après 5-10 minutes, je me suis aperçue que j'étais rendue toute seule. Un peu (beaucoup?) en colère, je suis partie à sa recherche avec la ferme intention de le ramener à l'ordre quand je l'ai vu dans l'autre pièce, assis à sa table de travail.

- J'ai retrouvé mon cahier à dessins! M'a-t-il dit alors, tout sourire et le regard pétillant.

Même si j'avais juste le goût de lui dire que ce n'était pas le temps de dessiner, qu'on était occupé à autre chose, que ce n'était pas correct de me laisser faire le ménage de sa chambre toute seule et blablabla, j'ai plutôt eu le réflexe de prendre une grande respiration et de retourner à ma tâche.

Sans savoir pourquoi, je le laissais faire ce qu'il voulait alors que moi, en voulant mettre de l'ordre dans sa chambre, j'étais entrain de foutre le bordel dans ma tête.

Heureusement, et c'est là que j'ai tout compris, fiston est revenu pour continuer son ménage avec moi.  Mais avant, il voulait me montrer le dessin qu'il s'était fait. Parce qu'il voulait mettre du soleil dans sa chambre. Et parce qu'il trouvait ça une bonne idée de se souhaiter «bon matin» à tous les jours au réveil...


Un sage. Mon fils est un sage et, ce jour là, il venait de me donner une autre leçon de Vie. Tout simplement, merci.

18 août 2016

Peur, pas peur, j'y vais!

Parfois, il m'arrive d'avoir peur. Comme tout le monde, je sais. Mais je ne connais pas tout le monde et solitude prend toute la place dans ces moments-là. Parce qu'il n'y a qu'elle qui puisse m'amener là où tout le monde rêve, je sais. Mais je ne rêve pas et la vie continue...

Justement, quand fiston a lu le message que je m'apprêtais à publier sur Facebook ce jour là, il m'a dit que lui aussi avait plein de belles pensées dans sa tête et il souhaitait que je partage celle-ci: «Même si la peur nous effroi, elle ne retiendra jamais notre cœur».

La bouche pendante et les yeux en forme de stupéfaction, je n'en croyais pas mes oreilles! Comment a-t-il su? Pourtant, ce qu'il venait de lire était plutôt complexe pour un petit garçon de 10 ans. Constatez par vous-même: «Parfois,  je dois prendre congé de Moi pour que Ça prenne place... Par contre,  je dois prendre Surmoi et l'envoyer promener!»

- Maman? M'a-t-il demandé un peu inquiet. Elle est belle ma phrase?

- Oui, bien sûr! Je... Tu... Oui... On va la partager...  Dès que je trouve une photo... Parce que j'aime accompagner les beaux messages avec des belles photos...

Satisfait et tout sourire, il est sorti de mon bureau comme il y était entré. Sans plus, ni moins. À la différence que j'étais maintenant bel et bien éveillée. Déterminée à réussir, à agir quand c'est le temps et à faire confiance.

La photo s'est présentée à moi le jour suivant grâce à mon amoureux. Minuscule, se laissant porter sur une feuille dans l'immensité qu'est notre piscine pour elle, Coccinelle était là pour venir appuyer les propos de fiston.

À mes yeux, c'est merveilleux.

Aux yeux de tout le monde, c'est comme on veut...

Crédit photo: Christian Grondin

5 août 2016

Liberté d'Être

Connaissez-vous Jonathan Livingston le goéland? Moi, je l'ai rencontré grâce à Richard Bach, un auteur pour qui j'ai beaucoup d'estime. Depuis que j'ai lu ce livre, il y a plusieurs années, j'ai aussi beaucoup d'estime pour les goélands.

Bin voyons! Ce n'est qu'une histoire, vous me direz. Peut-être pour certains. Pour ma part, le message a résonné fort et il s'est introduit au cœur de ma vie: «exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être».

Parfois, j'oublie d'être ce que je veux être. J'oublie que je suis libre. Dans ces moment là, j'ai peur, je suis triste, je ne sais plus d'où je viens ni où je vais...


Heureusement, ça ne dure jamais longtemps. Surtout l'été, il y a des goélands partout pour me ramener à l'ordre! C'est drôle, cette expression.  Me ramener à l'ordre dans ma liberté d'être celle que je suis...


Bref, à voir le nombre de goélands qui s'étaient rassemblés pour me faire comprendre le message ce matin (j'aime bien me dire qu'ils étaient là pour moi!), je crois qu'il est grand temps de prendre mon envol. 

Prête, pas prête, j'y suis!


22 juin 2016

Les souliers messagers

Au fil des ans, des souliers orphelins se sont trouvés sur ma route et, à chaque fois, ils semblaient être là juste pour moi. Pour m'apporter un message. Pour m'indiquer une direction. Pour me confirmer que j'étais sur la bonne voie.

La preuve? Ce jour où le doute s'est introduit dans ma décision d'établir ma pratique privée en ville, il était là, sur la poubelle, pointant la porte d'entrée de mon nouveau bureau... Cette fois où j'ai levé les yeux au ciel parce que je ne me croyais pas capable de continuer un projet d'écriture et voir une paire de souliers suspendue sur le fil électrique... L'autre fois où je devais faire un changement important dans ma vie et que je résistais, je me suis retrouvée dans le même espace de stationnement qu'une vieille paire de souliers, visiblement laissée là après que son propriétaire eut acheté de nouvelles chaussures...
Cette fois-ci, le soulier m'a pris par surprise. Tout allait bien. Sur l'eau, je filais le parfait bonheur. Quand je l'ai aperçu, je n'en croyais pas mes yeux. Mais que faisait-il sur cette pente déserte au bord de la rivière? Et moi, comment avais-je pu poser les yeux sur lui d'aussi loin alors que je me baladais tout bonnement en kayak?

Peut-être était-ce une illusion d'optique? Non. Quand je me suis approchée de lui, il était bien là, plus «vivant» que jamais. On aurait dit qu'il m'attendait pour qu'on puisse immortaliser cette rencontre inespérée. Mais quel message voulait-il me transmettre? Sur le moment, je n'ai pas su. Et quand j'ai voulu poser mon regard à nouveau sur lui pour qu'il m'en dise plus, je ne l'ai jamais retrouvé...
 
Aujourd'hui, une pensée s'est introduite dans ma tête. Cher soulier messager, merci pour ton cadeau. J'avais bien besoin de faire un autre pas vers moi.

8 juin 2016

Un défi, un éléphant et une petite fille

«Ce n'est pas toujours la taille de l'objectif qui définit la grandeur de la victoire» - Mathieu L'Etoile
                                     
Samedi dernier, je me suis mise au défi. Pour certains, c'était une partie de plaisir. Pour moi, c'était un supplice. Heureusement, mon amie Marie-Josée a bien voulu partager une table avec moi. Sans elle, ma motivation n'aurait jamais été à la hauteur de mon ambition. Merci mon amie.
De quoi je parle? De la grande vente-débarras organisée dans mon patelin. «C'était juste ça ton défi?», que j'entends à travers votre pensée. À moins que ce ne soit moi qui porte un jugement? Oui, j'admets, je suis remplie de préjugés. Ça ne fait pas de moi une moins bonne personne sauf que...

Oui, pour le meilleur et pour le pire de moi-même, je me suis dépassée. Avant l'événement: sélectionner les objets à vendre, dépoussiérer le tout avec amour (oui, oui!), étiqueter, faire les boîtes, penser au change, aux sacs et alouette!  Le jour J: charger l'auto, décharger l'auto, vider les boîtes, placer le tout sur la table, rester patiente malgré tout ce qui ne va pas comme je veux, sourire à tout le monde, même à ceux qui ne prennent pas le temps de me regarder et qui osent «barguiner» alors que c'est déjà donné...  Après: remettre dans les boîtes ce qui n'a pas trouvé preneur, charger l'auto, décharger l'auto et remplir la maison à nouveau!

Fière, je le suis. Car j'ai réussi. Avec de l'aide, oui, mais j'ai réussi et c'est une expérience que je garderai en mémoire longtemps. Pourquoi? Pour être certaine de ne pas faire le même défi deux fois! Sans blague, j'ai fait de merveilleuses rencontres en ce samedi plus que parfait. Il y a eu de gentilles personnes qui ont pris mon message Facebook au sérieux (j'avais annoncé mon défi mentionnant que je n'aimais pas vraiment les ventes de garage) et qui sont venues m'encourager et/ou chercher leur sourire gratis (chose promise, chose due!). Il y a eu des visiteurs, des acheteurs, petits et grands, des bénévoles dévoués, des amuseurs publiques et j'en oublie.
Mais ce n'est pas tout. En fait, sans vouloir enlever le mérite à ceux et celles que je viens d'énumérer, ce n'est rien. Mon «tout», c'est la présence, le regard, la douceur, l'amour d'une petite fille pour le bibelot éléphant qui se trouvait sur ma table. Mon «tout», ce sont les étoiles dans les yeux de la petite et son élan du cœur en portant l'éléphant contre sa joue à deux mains quand je l'ai rattrapée pour le lui offrir... Cette âme m'a émue, sa gratitude aussi. Elle n'a rien demandé. Elle m'a tout offert. Ça valait un million. Oui, ça valait le défi que je m'étais donné. Merci la Vie.

Merci aussi à toi, Anika, photographe passionnée, qui a su capter un autre moment magique avec l'ange qui a croisé mon chemin ce jour-là. Quelle chance de pouvoir garder un si précieux souvenir en photo!
Vous voyez ce visage dans le miroir? C'est Gratitude.

Crédit photo: Anika Racine, Photographe

4 mai 2016

Le point du jour

Crédit photo: Normand Métivier

 
Vous savez, ce point où j'en suis?
Ce point de suspension dont on a tant besoin quand on mange trop...
Ce point d'exclamation quand on se surprend à faire plus (!) ou à rien faire (!)
Ce point-virgule qui hésite; quand il s'agit de prendre une pause.
Ce point d'inaptitude, quand tout va trop vite......................... ou n'a point de suite!
Ce point qui vient par deux: tant qu'à y être, tant qu'à faire, tant qu'à payer des intérêts, tant qu'à énumérer des raisons valables ou des excuses bidon...
Ce point d'interrogation qui, à lui seul, me fait douter. Pourquoi toutes ces questions sans réponses, hein?
Parce que tout est à point.
Parce que tout est au point.
Parce que j'ai raison en tout point.
Ou parce que je suis sur le point de.
Pour faire le point.
Pour mettre les points sur les i.
Pour déterminer mon point de chute.
Ou devenir le point de mire.
Et être là, au point de non-retour...
Avec ou sans point de repères.
Seule au point central que je suis...
Guidée par les points cardinaux.
Ça y est, je suis au point.
Car tout vient à point à qui sait attendre.
C'est mon point de vue.
Point final.

15 avril 2016

Histoire de lâche... et prise!

Faire un marathon? Jamais de ma vie! Courir sur une distance de 42,2 km demande beaucoup trop de discipline, de volonté, de patience et de persévérance pour moi. Pourtant, s'il y a quelqu'un qui s'acharne dans la vie c'est bien moi. Tellement que ça frise parfois l'entêtement. Et cette façon de faire n'est pas toujours concluante. Parce que j'en bûche un coup! Ce, malgré les sages paroles qu'on m'a dites un jour: «Véronique, arrête de bûcher, le bois est tout à terre»...

En effet, la route est libre devant moi, à quelques embûches près, et je suis déterminée à atteindre mon but. Mais encore faut-il que je le précise et que je fasse confiance! Sans quoi, comment puis-je espérer une prise? Oui, je me confesse. Je sais tout ça et il m'arrive encore de douter de cette force invisible qui aligne les astres d'une façon juste et parfaite pour moi...
C'est pourquoi aujourd'hui, comme à chaque fois que j'ai besoin de me rafraîchir la mémoire, je repense à ma sœur entrain de courir le marathon. Ce jour-là, j'étais en formation à Montréal et je ne pouvais pas aller l'encourager à différents endroits sur son parcours comme j'aime tant le faire habituellement (je suis une excellente supporter et partisane! ).

Cependant, la veille, en regardant le plan du parcours et ses prévisions de temps, nous avions prévu qu'elle devrait passer au coin de la rue au moment où je serais en pause de ma formation. Quelle chance! Tout excitée (j'aime vraiment ça l'encourager!), j'écoutais le professeur avec le plus d'attention possible jusqu'à ce que je me rende compte que nous avions beaucoup de retard dans l'horaire et que la pause n'aurait pas lieu à l'heure prévue.
J'aurais pu sortir du cours mais je ne voulais rien manquer de la formation et je me suis résignée. Déçue à l'idée d'avoir manqué ma sœur à son passage, j'avais tout de même décidé d'aller me défouler un peu en encourageant de valeureux inconnus...

À cet instant, vous l'aurez deviné, un miracle s'est produit.  À travers les piétons et les coureurs, j'ai vu mon beau-frère de l'autre côté de la rue. Ça voulait donc dire qu'elle n'était pas encore passée! J'étais folle de joie! Et quel moment magique lorsqu'elle m'a donné sa casquette!
 
De son côté, ma sœur avait pris du retard sur son horaire à cause de la température qui rendait sa course plus difficile et, arrivée près du lieu où elle me savait en formation, elle m'a confié s'être dit: «la sœur, pense à moi parce que là, j'ai besoin d'énergie». J'en suis encore émue en l'écrivant et en regardant la photo...

Quelle prise n'est-ce pas? Preuve que le lâcher-prise n'est pas seulement de la fiction!

8 avril 2016

Les gens heureux n'ont pas d'histoire

Vous avez déjà entendu cette maxime? Moi, oui. Des tonnes de fois. Parce que je suis de nature heureuse. Sauf qu'aujourd'hui, j'ai une histoire à raconter. Mais ça, personne ne veut le savoir!¹

Je suis là, plantée au beau milieu de ma vie à naviguer tant bien que mal sur les vagues qui envahissent mon corps et mon esprit.  Consciente du malaise qui m’habite, j’en ai mal au cœur. Ironie du sort, ce n’est pas pour la raison tant espérée. Au secours! Les vagues font rage et je sens que je vais bientôt chavirer. Oui, je sais nager, mais j’ai peur de me noyer dans les profondeurs de ma peine. Ha! Le mal de mère surgit de nouveau! En plus, une nappe d’eau brouille ma vue. Vite, je dois mettre le cap sur une autre pensée. Même si je n’en mène pas large.  Si au moins je pouvais prendre un comprimé pour soulager ma douleur. Non, la pilule miracle n’existe pas. Il y a bien quelques remèdes, mais certains ne sont pas compatibles avec mes convictions et d’autres occasionnent trop d’effets secondaires. Comment se fait-il que je me retrouve dans cette situation? N’avais-je pas tout prévu avant d’entreprendre mon voyage? Il devait être facile pourtant. Un vrai jeu d’enfant aux dires de mon entourage. Justement! J’en n’ai pas d’enfant. Peut-on me laisser tranquille une fois pour toute? Je dois déjà lutter contre le mal de mère. Je me passerais bien de lutter contre tous ces écueils qui gênent mon parcours. Du genre: «T’es pas encore enceinte? Qu’est-ce que t’attends?  Va-t-il falloir qu’on te montre comment faire?  Dis à ton chum que je vais t’en faire un bébé s’il n’est pas capable». Quelle ignorance! Toutes les fois, je me rapproche du fond tellement j’en ai lourd sur le cœur. J’ai beau vouloir me convaincre que je suis tout de même chanceuse d’être une belle-mère, je n’y arrive pas. Désolée Beauté. Maternellement, ça ne vaut rien. C’est de la frime. J’aime profondément, oui. Je cajole tendrement, oui. Je prends soin sans compter, oui. Mais j’ai besoin de plus. Le vide que je ressens est indescriptible. Je coule. Vais-je demeurer à jamais une épave?

La réponse à cette dernière question est non. Parce qu'un petit homme s'est pointé dans ma vie comme par magie il y a presque 10 ans. Pourquoi ressortir cette vielle histoire alors? Je vous l'ai dit, les gens heureux n'ont pas d'histoire. Et, si je ne vous parle pas du «motton» qui me noue l'estomac en ce moment, c'est que personne ne veut le savoir. Pas même moi. Trop peu. Trop banal. Trop ordinaire.

Ai-je besoin d'attention? Non, je ne crois pas. J'ai l'habitude de passer incognito dans la masse. Et du coup, je ne me sens plus seule...


Illustration: Anne-Marie Auclair
________________

¹Petite phrase qui revient fréquemment dans mon premier livre: «Un livre en plus pour une livre en moins ça fait le poids»... À vous d'en découvrir le sens! ;-)

²Texte que vous trouverez aux pages 48-49 dans mon deuxième livre: «Free for All - Confusion, illusion ou liberté»

31 mars 2016

Le temps de le dire

Crédit photo: Normand Métivier
Vous savez comme moi qu'on ne modifie pas une habitude en claquant des doigts. Quoique cette pensée est largement répandue quand on songe à l'hypnose...  «Oui, je sais, ce n'est pas magique mais en combien de séances puis-je régler mon problème?» me demande-t-on régulièrement.

Ma réponse la plus courante est celle-ci: difficile à dire car ça dépend de ton histoire personnelle et de l'expérience vécue en lien avec ta problématique. «Oui mais tu en as vu d'autres avant moi et tu dois bien avoir une idée du temps que ça prend»...
Je sais, ma réponse ne satisfait pas tout le monde et pour ma part, j'aimerais répondre ceci: ça prend le temps que tu prends pour le dire¹.

¹ Dire: exprimer au moyen de la parole ou de l'écrit; avancer, affirmer, raconter (Le Petit Larousse). N.B. Si j'ai choisi d'insérer tout de suite ma note de bas de page, c'est parce que souvent, on ne prend pas le temps de faire une petite pause qui permettrait de voir plus clair tout de suite...
Donc, si je reviens au temps de le dire, vous comprenez maintenant qu'en fonction de notre capacité à s'exprimer², le temps devient une variable complexe à quantifier.

Ceci étant dit, j'adore l'état d'hypnose.
À mon avis, tout comme Obélix, je suis tombée dedans étant petite. C'est mon état naturel! D'ailleurs, l'état d'hypnose, que certains auteurs appellent «la transe», est un état naturel que l'on peut vivre tous les jours: lorsqu'on rêve éveillé, lorsqu'on regarde un feu attentivement, lorsqu'on perd temporairement la notion du temps au volant d'une voiture ou, tout simplement, lorsqu'on est «dans la lune». Cet état et/ou processus de conscience modifiée, produit par une induction directe, indirecte ou contextuelle, ressemblant parfois au sommeil, mais physiologiquement distinct, est caractérisé par une élévation de la suggestibilité qui produit à son tour certains phénomènes sensoriels et perceptuels (Michel Kérouac, 1996).


Cette définition vous parle?
Vous saurez me le dire!
Et, ensemble, nous prendrons le temps...

___________
² S'exprimer: se faire comprendre, exprimer sa pensée (Le Petit Larousse)

28 mars 2016

Pour ma santé, j'abandonne

Encore une fois ce matin, mon fils a laissé dépasser un bout de chemise en dehors du panier à linge sale. Pourtant, je viens de faire le lavage. Il y a nécessairement de la place pour une manche de plus non?

Comment vais-je lui faire comprendre que ce n'est pas comme ça que «ça marche»? J'ai beau lui répéter, on dirait que ça ne lui rentre pas dans la tête. Ça m'enrage!

En bougonnant, je replaçais son linge dans le panier quand j'ai croisé mon visage dans le miroir. Un choc vous dites? Si j'ai l'air de ça quand je lui explique que c'est pour «son bien» que je lui demande de faire telle ou telle chose, il peut bien se dépêcher à me dire oui-oui et vouloir retourner à ses jeux le plus rapidement possible!

Alors, si vraiment c'est pour son bien que je veux faire respecter certaines règles à la maison, je vais aussi le faire pour mon bien. Et dans ce cas-ci, j'ai décidé d'abandonner.
Oui, abandonner mon air bête quand je vois un morceau de linge sale qui dépasse du panier et le remplacer par un sourire. Parce que c'est meilleur pour ma santé.

Et vous savez quoi? Je me sens déjà mieux.
 

16 mars 2016

Mystère et boule de gomme

J'avoue, j'aurais aimé avoir cette idée géniale. Même si je ne suis pas connue. Même si je ne suis pas humoriste. Le phénomène est fascinant et magique. Tout pour plaire aux grands enfants que nous sommes. Avoir le goût du risque, c'est excitant. Pourtant...

Pourtant, nous avons peur de l'inconnu. Plus souvent qu'autrement. Adultes, nous avons besoin de voir pour le croire. Sinon, quelle est notre garantie de ne pas vivre une déception, une frustration, un échec ou autre platitude, n'est-ce pas?
Oui mais ce n'est pas pareil, que je m'entends murmurer, sur le point de réserver mes billets à l'aveugle. Après tout, je n'ai pas grand chose à perdre... Quelques heures de mon temps et 20$... Sans savoir si j'aime l'humoriste. Sans savoir si je vais aimer le spectacle. Oui, je suis capable de vivre avec ce risque.

Oui mais pourquoi ce n'est pas pareil pour le reste? Pourquoi pratiquer la respiration abdominale si je n'ai pas la certitude de voir mon anxiété diminuer? Pourquoi manger mieux si je n'ai pas la certitude de vivre plus longtemps? Pourquoi faire de l'exercice si je n'ai pas la certitude de ne pas développer un cancer? Pourquoi, hein?
Après tout, j'ai beaucoup à perdre... Ma vie et ma santé... Non, je ne suis pas capable de vivre avec ce risque. Et vous?

15 mars 2016

Le plan

Tu parles d'une idée, toi!

Je sais ce que je fais.
Je sais où je m'en vais.
Ce que je veux, je le sais.

Je n'ai pas besoin d'un plan
Juste un peu de temps
Juste un peu d'argent

Vraiment?

Bin oui, et je me crois.
Bin quoi? Le prof aussi me croit.
Bin non, pas cette fois.

Parce que l'histoire à composer
Je ne pourrai la résumer
Une fois terminée...

Quel coup bas!

Tu sais quoi ma vieille?
Je ne fais que te rendre la pareille
Pour qu'enfin tu t'émerveilles

Oui, tu me fais confiance
Oui, tu avances avec patience
Mais tu as aussi le don de voyance

Le plan, c'est moi, ta Vie...
 
GPS, illustré par Anne-Marie Auclair
 (Un livre en plus pour une livre en moins ça fait le poids

8 mars 2016

L'amour est partout

Avant de quitter mon bureau, je regarde toujours par la fenêtre. Une manie? Non, un merci à la Vie. De jour, mon regard se pose sur la nature et ses beautés. De soir, c'est la lumière qui dicte à mon regard où se poser. Hier soir, du haut de ma fenêtre, j'ai eu un frisson en regardant dans le stationnement. L'amour était passé par là pour me dire bonjour. D'abord, j'ai cru que j'avais la berlue. Ensuite, je me suis dit que mon chum se cachait quelque part. Eh non! Il y avait bel et bien un cœur, un tourbillon de traces d'auto et des traces de pas, venus et allant de nulle part...
 
Le cœur gonflé et le sourire aux lèvres, j'ai tenté de capter le tout avec mon téléphone intelligent. En regardant la photo, j'y vois encore les mêmes merveilles. Mais je suis la seule à qui ça saute aux yeux. Les autres à qui j'ai montré ma photo ont vu toutes sortes de choses mais rien de semblable au chef-d'œuvre que j'ai vu...
Sauf le cœur.
En vérité, je vous le dis, (!) l'amour est partout. Même en plein cœur d'un stationnement désert un soir d'hiver!
 
 


25 février 2016

Vivre avec le STRESS au quotidien... ou l'art d'apprivoiser un mammouth!

Source: Wikipédia
 

«Tu es chanceuse, toi, tu n'es jamais stressée». Ah oui? Eh bien, même si je me considère comme une personne calme, je ne suis pas d'accord avec cette affirmation. Pourquoi?

1. Parce que je serais probablement morte à l'heure actuelle.
2. Parce que les apparences sont souvent trompeuses.
3. Parce que vous voyez mon poing? Là se cache mon secret!

 1. Le stress d'un point de vue physiologique

Considéré comme une grosse bête noire, le stress est pourtant essentiel à la vie. En effet, puisqu'il agit comme un système d'alarme qui prévient notre organisme en cas de danger.

Ainsi, grâce au système nerveux sympathique qui déclenche la production des hormones du stress (adrénaline et cortisol), on peut s'activer et se préparer au combat ou à la fuite si nous devons agir rapidement. C'est pourquoi le rythme cardiaque s'accélère, la pression artérielle augmente, la respiration s'accentue, les muscles se tendent, etc.

Par la suite, le système nerveux parasympathique entre en jeu pour réguler le tout et empêcher le système sympathique de s’emballer en rétablissant le corps à son état normal.  Alors, le rythme cardiaque ralentit, la pression artérielle diminue, la respiration ralentit, les muscles se détendent, etc.

Donc, puisque notre système d’alarme corporel peut nous sauver la vie, il n'est pas question de l'enrayer de notre quotidien. Par contre, il faut savoir que notre cerveau ne distingue pas une menace réelle d'une menace qui provient de notre interprétation...

Dans ce cas, notre corps ne sait pas où donner de la tête (!) et déclenche la réaction automatique au stress. Plusieurs fois par jour. Trop souvent. Trop intensément. Trop longtemps. Et survient la détresse.

2. Le stress, vu comme un mammouth

Au temps des mammouths, les humains étaient des petites bêtes poilues qui essayaient de survivre. On peut facilement comprendre l'importance d'avoir un bon système d'alarme interne quand on risque de se retrouver devant un mammouth, n'est-ce pas?

Cependant, de nos jours, les mammouths n'existent plus et il est plutôt rare que les humains soient confrontés à des dangers réels et constants. Alors, comment se fait-il que le stress soit si présent dans nos vies?

C'est parce que, selon notre manière de percevoir et d'interpréter les différents événements qui se présentent à nous, notre corps va déclencher une réaction normale ou une réaction excessive en réponse au stress.

Ainsi, il y a plusieurs situations qui peuvent se transformer en mammouths dans notre quotidien. À titre d'exemples: annonce d'une maladie, perte d'emploi, séparation, départ d'un enfant, problèmes financiers, être en retard à un rendez-vous, jugement des autres, etc.

Bref, il n'y a personne qui va interpréter une situation de la même façon car le stress est un phénomène individuel et personnel. Ce, même si on reconnaît des caractéristiques, dites universelles, qui provoquent systématiquement une réponse au stress sur chacun de nous. Soit la diminution ou la perte de Contrôle, l'Imprévisibilité, la Nouveauté et/ou la menace de l'Égo. 

Pour s'en rappeler et porter attention à ce qui nous stresse, il suffit de retenir l'acronyme CINÉ et de prendre conscience des nombreux scénarios qui sont «à l'affiche» dans nos têtes... Ce qui devrait nous donner de bonnes pistes pour chasser le mammouth!

3. Le stress, vu par mon poing!

N'ayez pas peur, je ne vais pas vous frapper. Je veux simplement vous partager un truc qui m'aide à ne pas être trop stressée. Puisque je gesticule beaucoup quand je me parle (oui, oui, je me parle!), j'ai remarqué que mon poing est très présent quand il s'agit de passer à l'action. Comme un réflexe, ma main se contracte et mon poing apparaît. Prête à l'attaque! En réalité, mon poing agit surtout comme un aide-mémoire afin que je m'arrête et me questionne: suis-je vraiment devant un mammouth en ce moment? Généralement, la réponse est non. D'ailleurs, si je suis en mesure de réfléchir, il est fort probable que je ne sois pas en situation de danger réel dans l'instant présent.


Par contre, la situation devant laquelle je suis confrontée est bien réelle (ou presque, même si elle n'existe que dans ma tête) et je dois tout de même faire quelque chose pour éviter que mon système d'alarme corporel se déclenche inutilement. 

Ce que je fais? Je ne le savais pas avant d'analyser mon cas de «personne supposément jamais stressée». Mais après quelques jours d'auto-observation, j'ai vite découvert mon secret: je prends mon STRESS en main!


Comment? D'abord par un Sourire (même si ça ne me tente pas, même s'il est faux, même si c'est difficile, le sourire envoi un signal de bonne humeur au cerveau). Ensuite, vient un Toucher (pour ma part, je porte souvent la main à mon cœur, comme pour rétablir le contact avec moi-même ou pour me rassurer). Suivi d'une Respiration abdominale (le ventre se gonfle naturellement quand on inspire) et d'une Expiration (à respirer trop souvent au niveau de la poitrine, on oublie que la respiration se fait en deux temps: inspirer - expirer).  En dernier lieu, je prends le temps de Supprimer ce qui n'est pas sain pour moi (scénarios de catastrophe, frustrations, pensées inutiles, etc.) et ce, sans toutefois oublier de Sauvegarder ce qui est pertinent et fait du sens pour moi dans la situation.

Et je recommence...
Plusieurs fois par jour...
Est-ce que c'est bénéfique? Oui
Est-ce que c'est magique? Non
Allez-vous l'expérimenter? Peut-être...

En terminant, voici mon dernier conseil, et non le moindre, pour vivre avec le STRESS au quotidien: il faut se connaître! Si je sais ce qui me stresse, je peux agir et retrouver un peu de contrôle. Si je sais ce qui me fait du bien, je peux agir et retrouver un peu de calme. Si je sais être moi-même, je peux agir sans avoir peur du regard des autres... Vous comprenez le principe?

Maintenant, il est temps de faire face à nos mammouths contemporains. Prêts, pas prêts, ils arrivent!

 

 


19 février 2016

Une pause de moi

«Jusqu'à dimanche, j'prends mes vacances de moé
J'saute dans mon char pis j'men vais m'écraser
N'importe où, où il fait chaud
Où j'ai pas besoin de mon cerveau
Que j'me débranche, que j'me défile
Où y a personne d'autre que moi...»

Cette chanson de Boom Desjardins tourne en boucle dans ma tête depuis ce matin. Sauf que je n'ai pas besoin de sauter dans mon char pour aller m'écraser quelque part. Je n'ai qu'à sortir dehors pour aller m'écraser dans notre cabane. Même pas besoin d'avoir chaud, au contraire, je dois refroidir mon cerveau en ébullition. Que j'me débranche au travers des branches. Que j'me défile sans faire la file. Où il n'y a personne d'autre que moi...

 
Depuis quand suis-je disparue de moi? Je ne sais pas trop. Un jour ou deux, tout au plus. Personne n'a remarqué mon absence, même pas moi! Mais au fond, c'est fou comme je me manque! J'ai tellement besoin de moi...

Heureusement, je n'étais pas partie trop loin et j'en suis revenue indemne. Assise toute seule dans ma cabane, je respire et ça m'inspire. Ma tête n'a plus un mot à dire et je me sens libre comme l'air. Ça y est, je suis prête à partir... et revenir chez-moi!

5 février 2016

Mon vide-poche... de tête!


Aujourd'hui, ma tête est remplie d'une foule de choses à faire, à ne pas oublier (zut mon lavage!), à organiser, à décider, à classer, à penser, à... Bref, vous avez compris ce que je veux dire.  Le hic, c'est que je n'aime pas avoir la tête pleine de cette façon. Ça fait pousser des poches sous mes yeux!

Comme je m'attarde à ce qui vient de me passer par la tête, un éclair de génie me vient à l'idée (bon, j'exagère un peu mais ça m'amuse): je viens d'inventer le vide-tête!  Qui d'entre nous n'a pas de vide-poche? Vous savez, ce récipient d'allure plate, servant à recevoir divers petits objets tels que clés, menue monnaie, tickets de métro, etc. qu'on ne sait où ranger et qui jusque-là encombrent les poches? Eh bien, ça m'en prend un pour désencombrer ma tête!

Me voilà repartie sur les chapeaux de roues (une drôle d'expression, n'est-ce pas?) pour tenter de trouver ce qui pourrait bien me servir de vide-tête. Parce qu'en réalité, ce que j'ai appris via le site Wikipedia,  c'est que le vide-poche est en soi une fonction. En effet, n'importe quel objet peut servir de vide-poche sans en être un à l'origine et servir à autre chose.

Mon agenda? Un calepin? Un bout de papier? Oui, ça marche. Un peu. Mais je veux vider ma tête plus vite que ça... Pause... Silence... J'ai trouvé! Tapis roulant, me voilà!

20 janvier 2016

La chasse au WOW

Si je vous demande de résumer vos derniers quinze jours, sans consulter votre agenda, votre calendrier, votre mur Facebook, ou votre entourage, que vous vient-il à l'esprit?

Pour plusieurs, dont moi, la réponse est: pas grand chose. De façon générale, je dois admettre qu'il n'y a rien de mémorable à me venir en tête. J'entends par là, quelque chose de «wow» ou même de «ouache» qui pourrait avoir retenu mon attention jusqu'à ce jour.
Par contre, si je sonde mon feeling, il y a plein de pop-up qui s'ouvrent en moi et me font sourire:

- la journée complète passée en pyjama, devant un bon feu, à écrire, lire, faire du casse-tête, siroter mon café ou déguster ma coupe de vin...
- le matin où je me suis réveillée avec une chanson que j'affectionne particulièrement ces temps-ci (La chanson de la dernière chance de Vincent Vallières) pour ensuite l'entendre en ouvrant ma radio...

- les nombreux soupers à la chandelle, tous plus agréables les uns que les autres, avec mon amoureux...
- le vendredi où j'ai pu faire ma première sortie en patin de l'hiver: un congé, une température idéale et un timing parfait pour être accompagnée de mon «grand frère» Luc. Une amitié précieuse...

 
- les entraînements/sauna, qui me font tellement de bien à chaque fois: j'adore notre gym à la maison!
- la fois où j'ai mis la main sur la biographie de Steve Jobs (flambant neuve et en français!) en échange d'un de mes livres. Surtout que je voulais en faire la lecture sous peu, cette biblio libre-service, située au sympathique Café Général, m'a fait rougir de plaisir...

- le délicieux café/dîner improvisé avec ma bonne amie Anne-Marie (fous rires en prime!), de même que le sublime thé chai dégusté en compagnie de mon amie Manon...
- le soir où mon fils m'a écrit un petit mot, sachant que je revenais du travail après qu'il soit couché, pour m'avertir qu'il m'avait laissé les deux dernières bouchées de son pouding au chocolat...

Bref, si je cherche un WOW digne d'un trésor (ou d'un conte de fée), je n'en trouverai peut-être pas dans mon quotidien. Par contre, si je me concentre sur la «chasse», je peux facilement compter sur mes nombreuses prises pour m'enrichir et faire fructifier mes avoirs!
Enfin, il y a sûrement un «ouache», ou deux, à trouver quelque part dans la dernière quinzaine mais... je n'ai pas le goût de jouer à cache-cache!

14 janvier 2016

L'autre moi

Aujourd'hui, j'ai le goût de vous parler un peu de moi. Ou plutôt, de l'autre moi. Je dois faire vite, avant que l'envie me passe, car ce n'est pas mon fort, les confidences publiques!

Mon secret? Je ne suis pas seule. À l'intérieur de moi, se trouve un paquet de monde. Attendez, n'appelez pas les secours tout de suite! Je vous explique.
Avez-vous déjà remarqué à quel point c'est facile de penser aux autres? De prendre soin des autres? De réserver du temps pour les autres? D'encourager les autres? De complimenter les autres? De vendre les autres? De parler des autres? Et même d'envier les autres?

Ces autres ont non seulement une place de choix dans ma vie, ils sont toujours là! Et moi, où suis-je, moi, dans tout ça? Nulle part. Ou partout. C'est selon.
Et c'est là que j'ai trouvé l'autre moi...

Et depuis, je fais partie des autres...
Et vice versa...