30 octobre 2018

Novembre, ce mal aimé



On parle de lui comme étant le mois des morts. Souvent, comme étant le début d'une période difficile ou d'une dépression saisonnière. Oui, la chaleur et la lumière naturelle se font moins présentes alors que le froid et la grisaille s'installent de jour en jour. Mais si je peux me permettre de contredire la tendance, j'aimerais vous inviter à vivre novembre.

Comment on fait ça? Tout simplement en rentrant chez-soi, laissant la nature s'endormir tranquille. Le labour, les semences, l'entretien, les récoltes et les conserves sont faites. Au sens propre et au figuré. Il n'y a plus rien à faire qui presse, seulement profiter de ce temps de répit pour s'amuser.

Simple, non? Pour certaines personnes, dont moi, oui. Parce que j'ai compris il y a longtemps que le plaisir, c'est du «gaz» et c'est essentiel pour faire longue route. Pour d'autres, non. Parce que le travail prend toute la place. Même celle de l'identité...

J'aime novembre parce que je peux m'amuser plus souvent à ne rien faire d'important ou à rêvasser aux prochains projets qui se faufilent dans ma tête. J'aime novembre parce que je ne ressens aucune culpabilité à rester en pyjama toute une journée à faire du casse-tête ou à lire un livre. J'aime novembre parce que la nature me donne un rythme à suivre qui me fait du bien moralement et physiquement.

Suis-je bizarre pour autant? Peut-être mais je m'assume et ma santé s'en porte bien! Ne m'arrive-t-il pas d'avoir le cafard en cette période plus sombre? Bien sûr mais je ne m'en fais pas trop avec ça. Car je le dis souvent et j'aime bien y croire: tout état passe.

Novembre aussi.

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