28 juin 2019

Pour un été efficace et efficient



Ah! L'été! Sans contredit une saison qui a la cote. Peut-être même celle qui est la plus populaire d'entre toutes. Mais peut-être pas pour tous... C'est pourquoi, avant d'aller plus loin,  je vous invite à réfléchir à ce sujet: que représente l'été pour vous?

Parallèlement, il importe aussi de s'entendre sur les notions d'efficacité et d'efficience si on veut être sur la même longueur d'onde. En effet, souvent considérés comme synonymes, ces deux termes n'ont pourtant pas le même impact dans nos vies. La preuve?

Efficacité = atteindre ses objectifs.

Efficience = atteindre ses objectifs en utilisant 
                    un minimum de ressources.

Ainsi, avec l'arrivée de l'été, je constate que je suis pas mal plus efficace qu'efficiente dans mon quotidien. Par exemple, j'atteins toujours mon objectif de faire l'épicerie... mais en y allant plusieurs fois par semaine! Ce qui devient coûteux à la longue, en plus de me gruger beaucoup de temps et d'énergie. Vous saisissez le principe?

Et puis? C'est l'efficacité ou l'efficience ou les deux (chapeau!) qui vous ressemble le plus? Évidemment, votre réponse n'est pas immuable puisqu'elle peut varier en fonction de vos objectifs à atteindre ou des résultats attendus.

D'ailleurs, revenons à l'été. Que représente cette période de l'année pour vous? Du temps pour relaxer? Des vacances en famille? Du jardinage? Des repas entre amis? Du travail à profusion? Des enfants à la maison? Du soccer pour la plus jeune, du baseball pour le plus vieux et des transports pour tout ce beau monde? De longues heures à la piscine ou sur la plage? Du vélo? De la pêche? Du kayak? Du camping? Des fêtes et festivals à tous les week-end?

Bref, l'été nous offre l'embarras du choix. Sauf que, sans avoir préalablement déterminé nos objectifs, peu importe la nature de ceux-ci, il est facile de passer à côté. Alors, après réflexion, êtes-vous prêts pour une saison estivale efficace et effective? 

Moi, oui!



3 mai 2019

Besoin d'une pause? N'attendez pas le ticket!



Je ne suis certainement pas la seule à qui ça arrive. Du moins, j'espère. Mais ce n'est pas une raison pour continuer de jeter mon argent par les fenêtres n'est-ce pas? Même si, d'une certaine façon, cet argent permet d'offrir des services aux accidentés de la route, comme mon amie me l'a si gentiment dit pour m'encourager...

Eh oui! Le mois passé, j'ai encore «pogné» un ticket! Pourtant, même si je ne voulais pas arriver en retard, il n'y avait rien de bien urgent ce matin là, j'allais tout simplement faire mon bénévolat annuel pour la vente des jonquilles de la société canadienne du cancer.

«Ouin, ça va bien à matin», m'a dit monsieur l'agent quand je lui ai dit où je me rendais. Est-ce que j'allais trop vite? Il semblerait, oui. Moi qui allait donner de mon temps pour aider, j'aurais envie de crier à l'injustice car plusieurs véhicules autour de moi avaient le même air d'aller. Par contre, le message était clair: arrête-toi un peu Véro.

Je dois l'admettre, ce matin là, j'aurais voulu rester chez-moi pour me reposer. Je n'étais pas dans mon assiette et la fatigue envahissait mon corps et mon esprit. Mais non. Je ne peux pas faire ça, moi. Ne pas respecter un engagement, ça ne se fait pas hein? Écouter mes besoins? Plus tard...

Eh bien, je l'aurai voulu! Avec mon ticket de 103$ en poche, je me suis rappelée que dernièrement, je n'avais pas respecté mes limites. Encore. Ne m'étais-je pas dit que ce serait la dernière fois il y a de cela à peine 8 mois? Qu'au lieu de me faire arrêter par la police pour me signaler le besoin d'une pause, il serait plus agréable de m'offrir un petit moment de détente?

Parce qu'au fond, je suis une bonne conductrice et je n'ai jamais voulu enfreindre la loi consciemment. Je le sais parce qu'à chaque fois, c'est la fille épuisée qu'on arrête et je trouve que ça me coûte cher. Sauf la fois où j'étais tellement de bonne humeur que je chantais à tue-tête, au point d'en oublier ma vitesse. Et cette fois là, quand monsieur l'agent a vu mon air coupable avec mon beau grand sourire, il m'a remis le ticket le moins coûteux de ma vie et il m'a dit: «faute avouée est à moitié pardonnée».

Aujourd'hui, grâce à cet aveu, je me suis pardonnée l'autre moitié et, avec vous toutes et tous comme témoins, je m'engage à arrêter de pogner des tickets! 😊

19 février 2019

À chacun son exploit


Depuis plusieurs mois, je fais du ménage. À la maison, au bureau, dans ma tête. Je passe partout avant de me retrouver sur le carreau ou d'en faire une montagne. Subtil jeu de mots pour faire un lien avec une émission chouchou de mon passé, n'est-ce pas? Mais là n'est pas mon point de mire. Quelle sera ma ligne directrice pour ne pas perdre le fil alors? Je vise un exploit.

Vous savez, cette action remarquable et exceptionnelle dont personne parle? Eh bien, c'est elle que je veux dépoussiérer en faisant du ménage. Exit le superflus et les flaflas inutiles! Ouste les intrus qui font perdre de vue l'essentiel! Parce que cette action, pour laquelle je fais des pirouettes littéraires en ce moment, mérite toute mon attention.

Et maintenant que j'ai la vôtre, je peux vous mettre en contexte. Il y a quelques semaines, à la veille du Gala des Bravos de la CSRS où mon fils donnait une prestation artistique, il me disait ressentir du stress. Avec raison, lui ai-je dit. Ajoutant que je l'admirais d'avoir cette capacité de se produire devant 1500 personnes avec autant d'assurance et ce, malgré le trac. Il n'avait pas l'air de me croire. Pour lui, c'est facile. Pour lui, ce n'est pas vraiment exceptionnel puisqu'il est capable de le faire.

C'est là que j'ai eu un déclic. Non pas pour commencer mon ménage, j'étais déjà en route. Mais pour réaliser que chacun de mes pas (ou de mes papiers classés, c'est selon) était un exploit en soi. Aussi petit soit-il pour l'un.  Aussi insignifiant soit-il pour d'autres. Tout est relatif.

Monsieur Einstein, merci de remettre les pendules à l'heure:

«Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur sa capacité à grimper dans un arbre, il passera sa vie entière à croire qu'il est stupide.»