Il y a quelques années, fiston et son papa m'ont donné
un hibiscus pour la fête des mères. Non seulement j'étais contente parce que j'adore
ces fleurs, j'étais surtout émue de porter le titre de mère.
Il m'en aura fallu de la patience, des pleurs et des
déceptions avant que la Vie m'offre ce rôle que je voulais tant.
Maman? Oui, mon cœur, maman...
Un mot, un statut, un honneur que toute femme ne peut
porter. Soit par choix, soit par destin.
Et c'est là qu'en regardant les quelques branches
coupées de mon hibiscus (il ne rentrait plus dans la maison et je n'arrivais
pas à me départir de ces petits bouts de vie), que j'ai réalisé la force de la
nature.
Ou plutôt, la force de ma nature. Parce que de la
persévérance, j'en ai. À la limite, c'est de l'entêtement. Pour plusieurs, ça
ne donne rien de s'acharner. Pour moi, ça me donne la force d'Être moi.
Merci, chère plante, pour cette démonstration de
résilience. J'avais encore besoin de le voir pour le croire...
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